La technologie Mobotix protège le site archéologique de Pompéi du vandalisme
La nécessité d’installer un système de vidéosurveillance est apparue à la suite du projet Grand Pompéi, axé sur la conservation, prévention, entretien et restauration de cette zone classée au patrimoine mondial. A cette fin, une infrastructure de support réseau a été créée avec 12 anneaux en fibres optiques et 88 nœuds; et ont été installés 240 caméras D15 et D25, bien que l’objectif soit d’atteindre les 380 équipes cette année.
La région de Pompéi occupe 440.000 mètres carrés et comprend les fouilles archéologiques de cette ancienne ville romaine ensevelie par l’éruption du Vésuve dans l’année 79 d.C., figé dans le temps sous la pluie soudaine de cendres et de lave qui l’a préservé pendant des siècles.
Dans 1997, l’Unesco l’a déclarée patrimoine mondial au motif que les vestiges trouvés à Pompéi, Herculanum et d’autres villes voisines ensevelis par l’éruption constituent un témoignage vivant de la société et de la vie quotidienne qui a été préservée pratiquement intacte pendant 2.000 Ans.
Aujourd’hui, Pompéi est le joyau de la Superintendance de Pompéi, un Institut du Ministère des Biens, Activités culturelles et tourisme doté d’une autonomie particulière, qui s’occupe de la protection, conservation et accès du public aux lieux du patrimoine culturel.
Projet Grande Pompéi
La nécessité d’installer un système de vidéosurveillance est apparue à la suite du projet Grand Pompéi, une initiative du gouvernement italien visant à accroître l’efficacité des actions et interventions visant à protéger ce site archéologique par l’élaboration d’un programme de conservation, prévention, entretien et restauration.
Une opération qui comptait sur 105 millions de fonds feder et nationaux, dont l’objectif est de moderniser le site archéologique, non seulement en stabilisant et en rétablissant les murs et les surfaces décorées, mais aussi en tirant parti du système de vidéosurveillance pour améliorer la sécurité.
Le projet, soutenu et accompagné d’un programme d’études techniques et scientifiques destiné à l’identification, recherche des connaissances scientifiques et direction des différentes opérations, a lancé une offre publique d’achat pour un nouveau système de vidéosurveillance qui a finalement été attribué à la société italienne Metoda.
« Le mérite de Metoda est la certification SOA, que nous avons obtenu précisément grâce à notre organisation interne complexe et qui accrédite la capacité financière et technique de l’entreprise pour la conception et la mise en œuvre d’appels d’offres publics à grande échelle. La nécessité de mettre en œuvre un système de vidéosurveillance était due à plusieurs raisons telles que la protection des vestiges archéologiques, qui font souvent l’objet de vols et de vandalisme, ou le contrôle des touristes », explique Cesare Gonnelli, directeur adjoint de la société.
Le site archéologique, qui peut recevoir 15.000 visiteurs en une seule journée (chiffre dépassé par le Colisée seulement) souffre, souvent de graffitis, rayures et peintes sur les murs et sur les fresques des maisons romaines, connu sous le nom domus, qui constituent le noyau du site archéologique. Ces actes de vandalisme sont perpétrés intentionnellement par des touristes avec leurs stylos et leurs ongles lorsqu’ils parviennent à rester entre les murs., même après la fermeture du lieu au public.
Plus, suite aux attaques terroristes, la Surintendance a envisagé la possibilité d’utiliser un système avancé de vidéosurveillance qui compléterait le travail physique des justiciers. « En effet,, l’une des priorités était de pouvoir identifier clairement les visages des gens et surveiller tout comportement anormal dans la région., ainsi que tout objet abandonné considéré comme potentiellement suspect », continue Gonnelli.
En tant que partenaire de Mobotix depuis 2011, Metoda a opté pour sa technologie pour ce projet « car il répondait aux exigences de l’appel d’offres et, en effet, était la seule technologie capable de répondre aux besoins réels de la Surintendance..
Les premières caméras vidéo ont commencé à être installées en juillet 2015, la plupart d’entre eux D15, à l’exception d’une dizaine de D25 choisis pour s’harmoniser avec l’architecture et le style. En décembre, Pompéi avait déjà la surveillance de 240 caméras installées sur les lampadaires entourant le site archéologique, ainsi que sur les murs intérieurs et extérieurs des domus. L’objectif ultime est d’installer plus de 380 caméras avant la fin de cet été.
Ce système de vidéosurveillance est un projet informatique et télécommunication qui a posé de grands défis, car il a fallu créer une infrastructure complexe de support réseau avec 12 anneaux en fibres optiques et 88 nœuds. Cela a été rendu possible grâce à l’expertise en réseau de Metoda, qui dispose d’un département exclusivement consacré au développement et à l’intégration des systèmes informatiques et de télécommunications.
Les caméras vidéo fonctionnent les 24 Heures, mais, sauf exigences spéciales et malgré un système de stockage NAS de 700 Tb, ne sont activés que par des événements afin de ne pas surcharger la mémoire. Les enregistrements peuvent être visualisés ultérieurement dans 9 moniteurs de 42 pouces dans une salle de contrôle spéciale équipée de quatre postes de travail pour le personnel de surveillance.
Les besoins requis par ce projet ont été satisfaits, comme en témoigne le fait qu’un système d’analyse vidéo est envisagé pour soutenir les mesures anti-graffiti et ainsi étudier les comportements considérés comme « suspects ». Il serait ainsi possible de prévenir des actes de vandalisme susceptibles de causer des dommages irréparables à ce patrimoine artistique et culturel..
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• Section: Au fond, Études de cas, POINT CULMINANT PRINCIPAL, Réseaux, Sécurité informatique, Vidéosurveillance